Vers l’ébullition du secteur éducatif ? C’est la question que nous nous sommes posé, dès la réception du courrier du Syndicat des Enseignants du Togo (SET) annonçant un préavis de cessation de travail de 48 heures sur l’ensemble du territoire national.
Le mouvement d’humeur des enseignants débutera ainsi, le jeudi 24 mars 2022 à 6 h 45 et prendra fin le vendredi 25 mars 2022 à 17 h 00. Les responsables de ce syndicat annoncent par ailleurs que le mouvement est reconductible si au terme de ce premier acte, ils n’ont pas eu gain de satisfaction à leurs revendications.
En ce qui concerne les revendications, le SET exige une prime mensuelle de logement (50.000 f au moins) pour tout enseignant sans distinction en conformité avec la réforme de l’enseignement de 1975, une prime annuelle d’éloignement par rapport au MEPSTA (au moins 300 f/km), le recrutement des enseignants volontaires exerçant ou ayant exercé dans un établissement public pendant 3 ans au moins et disposant de qualification professionnelle requise, une allocation de mutation (au moins 100.000 f pour l’interrégional et 60 000 f pour l’intrarégional).
Au-delà de toutes ces revendications, le syndicat attend de la part de l’autorité, du respect et de la considération due à leur rang et statut.
Quelle sera la réaction du ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social ?
Nous y reviendrons !
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