La saison des pluies occasionne l’inondation dans plusieurs quartiers de la capitale. Les rues et certaines maisons d’habitation sont victimes de ce phénomène. Ce fléau porte entrave à la bonne circulation des biens et des personnes, entraînent le déplacement des citoyens de leur résidence vers d’autres zones plus confortables. Comme un réflexe, face à tout problème, à un défi ou toute situation, l’homme cherche des voies et moyens pour la résolution ne serait-ce partiellement ou totalement.
Ainsi, des riverains de plusieurs quartiers de la capitale mettent en place des approches de solutions pour se débarrasser de ces eaux de pluie. Malheureusement, ces solutions débouchent sur d’autres problèmes.
En effet, les résidents touchés par le phénomène, à chaque saison des pluies procèdent à l’évacuation de ces eaux de leur maison et des ruelles par l’utilisation des tuyaux et motopompes pour les déverser sur la voie publique obstruant à nouveau la voie pour d’autres riverains et les usagers en général. Ces eaux, non seulement, empêchent la circulation, mais avec le temps deviennent verdâtres et sont des sites de prolifération de moustiques.
Contacté par Togomedia24, le maire adjoint de la commune Golfe 1, Espoir Koudjodji a reconnu la responsabilité de la commune face cette situation et a lancé un appel aux populations à revoir cette façon de faire.
« Oui, nous reconnaissons la responsabilité de la Mairie face à cet état de choses, mais il faut avouer que les mairies qui sont sur le terrain y pas longtemps manque de moyens pour venir promptement à bout de cette situation. Mais une fois que la mairie aura acquis des moyens elle veillera à mettre fin à cette façon de faire » a-t-il déclaré.
Il a profité de l’occasion pour lancer un appel à l’endroit des populations afin de mettre fin à cette pratique dans le cadre de la salubrité dans nos quartiers.
« Nous appelons les populations à éviter d’évacuer l’eau sur la voie publique. Nous les invitons également à ne pas jeter des eaux usées sur la voie publique ainsi que des ordures. Ceux qui ont des puisards hors de leur maison doivent veuillez à bien les entretenir » ajoute-t-il.
Face à ce constat amer d’une pratique qui se perpétue, nous réitérons un appel l’endroit des autorités particulièrement, le ministre en charge des questions d’assainissement à agir de concert avec les collectivités locales pour que des solutions idoines soient trouvées à cette situation.
Aux citoyens, il est bien vrai qu’ils cherchent à se débarrasser d’une difficulté, mais il serait plus judicieux d’éviter la voie publique comme point de chute de ces eaux.
L’assainissement de notre environnement doit être un Credo journalier pour tout citoyen car, dit-on « un corps sain dans un environnement sain »
Elom ADABE
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