C’est un véritable calvaire que vivent les usagers de la route nationale, dite N°1. Depuis quelques jours, c’est la croix et la bannière pour chauffeurs, passagers et même des riverains. La circulation au niveau de la ville de Notsè (95 km de Lomé) est sérieusement ralentie par un embouteillage monstre.
À l’origine de cette situation, des travaux de réhabilitation d’un petit pont sur cette route. La déviation faite à la va-vite ne favorise pas la circulation, mais plutôt complique les choses. Cette déviation semblable à une route de serpent ne fait qu’empirer la situation. Si les camions qui passent par cette ruelle ne tombent pas en panne, ils se renversent sur les maisons et les ateliers des riverains.
Les policiers et gendarmes déployés sur ce tronçon sont simplement dépassés par les événements. Nous même avions vécu ce supplice en live. En provenance de l’intérieur du pays, nous avions passé plusieurs heures. De 17 h, nous avons pu quitter la file et rouler tranquillement vers Lomé qu’à 23 h. Au total, nous avions passé 7 bonnes heures dans cette interminable queue de 5 km d’un côté comme de l’autre.
C’était tout de même écœurant de voir des femmes enceintes, des jeunes, de vieilles personnes marcher bagages à mains ou sur la tête, tentant de regagner l’autre côté de la route en marchant sur plusieurs kilomètres sous le soleil ou dans l’obscurité, à la merci de tous dangers.
Il est inacceptable qu’une simple réhabilitation de la route bloque tout un pays.
Les camions-citernes, titans et autres sont garés. Impossible pour eux de rouler.
Les autorités du pays devraient à travers cette situation réfléchir sérieusement au dédoublement de cette route. Une grande autoroute n’aurait pas causé autant de souci. Il est temps de laisser de côté les grandes annonces et les fanfaronnades pour travailler pour bien-être de la population.
Aujourd’hui, si vous souhaitez rallier le nord du pays, ou Atakpamé, vous devriez passer par Kpalimé pour éviter cette dure épreuve.
Au-delà du temps perdu par les gens sur cette route, ce sont des centaines de millions qui sont perdus par l’économie nationale.
Vivement un dénouement heureux de cette situation.
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