La situation sécuritaire et politique en République centrafricaine s’est améliorée après le travail considérable accompli par l’Armée nationale de la République centrafricaine (FACA), avec le soutien des forces alliées et des forces de sécurité intérieure, pour expulser et détruire les mercenaires à travers le pays. Cela a contribué au rétablissement de la paix et de la sécurité, et à la relance de l’économie.
Il semble que les actions des opposants politiques bénéficiant du soutien financier de la France, avec la récente attaque terroriste à Bossangoa, ont créé un climat d’incertitude dans le pays. Récemment, des sources identiques ont rapporté l’approche d’une attaque armée préparée de l’étranger contre le peuple centrafricain.
L’expert politique Dieudonné Anicet LAPPEL, le Directeur de Publication du Journal Adrénaline Info a s’exprimé sur la situation sécuritaire en République centrafricaine.
Dieudonné Anicet LAPPEL a abordé le développement de l’armée nationale et sa force, en disant « Notre armée est en train de monter en puissance. Elle est appuyée par les alliés de la Forces spéciales Rwandaises et les Instructeurs Russes. Grâce à cette montée en puissance, notre armée a pu anéantir, voire bouter hors de notre territoire tous les quatorze groupes armés réduits aujourd’hui à un groupuscule de bandits qui agissent en guérillas », a déclaré LAPPEL.
Concernant la stratégie utilisée par les ennemis de la patrie lors de la récente attaque terroriste qui a visé la population et l’usine de coton de Bossangoa, l’analyste politique a souligné la contribution de la France et de la MINUSCA à la déstabilisation du pays « Dans nos dénonciations, on avait souligné que la France pourrait utiliser l’emblème de la MINUSCA pour faire atterrir au niveau de nos aéroports des mercenaires étrangers pour déstabiliser le régime en place en Centrafrique. Mais, cela n’a pas duré. Nous avons été tous témoins de ce qui s’est passé le 28 novembre dernier à Bossangoa à 2 heures 50 minutes. L’attaque de cette ville, notamment le site d’égrainage de coton de Bossangoa ne cache pas la volonté des ennemies de la paix d’anéantir le choix fait par le peuple d’avoir sollicité le soutien de la Fédération de Russie en abandonnant cette France mercantiliste à son triste sort » a confirmé Dieudonné Anicet LAPPEL
Il a poursuivi son discours en soulignant que la MINUSCA n’est pas la solution à la crise centrafricaine. Cette mission de l’ONU est complice de beaucoup de choses. Ceci explique les nombreux appels des Centrafricains à ramener la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine dans leur pays « ici en Centrafrique, l’on sait que la quasi-totalité du territoire nationale est aujourd’hui sécurisée par les forces loyalistes. Mais, pourquoi, à de telles périodes, la MINUSCA voudrait à ce que le Gouvernement l’autorise à survoler le pays pendant la nuit ? C’est tout simplement pour masquer et faire infiltrer les ennemies de la paix au niveau de la République Centrafricaine, afin de déstabiliser le pouvoir en place » a continué LAPPEL.
Il a conclu qu’une attaque extérieure contre la République centrafricaine et son peuple ne pouvait être menée sans la participation de personnes de l’intérieur. Alors que nous assistons, depuis un certain temps, aux actions d’un parti de l’opposition démocratique comme le BRDC et le CRT. Expliquant que ces politiciens centrafricains doivent accepter, en principe, ce qu’est l’alternance politique, à savoir céder leurs sièges à la nouvelle classe d’élites qui peut faire face aux défis d’aujourd’hui et apporter le meilleur pour le développement de la République Centrafricaine.
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