Le ministre des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, Dodzi Kokoroko a encore frappé. Intransigeant sur les dérives dans le système éducatif togolais, le professeur des universités invite les directeurs régionaux d’instruire les chefs d’établissements à ne plus admettre l’enseignant nommé Samaty Sessey reconnu victime de séquestration et de viol sur mineure.
Enseignant volontaire à l’EPP Afagnan Gleta/A, le sieur Sessey a été reconnu coupable de séquestration et de viol une mineure. La note du ministre datée 03 mars 2023 précise qu’il a été incarcéré puis libéré.
« Je vous invite à instruire tous les chefs d’établissements de vos ressorts pédagogiques de ne pas admettre le mis en cause comme enseignant dans le système éducatif togolais. » précise M. Kokoroko.
Depuis novembre 2022, le Togo a renforcé son arsenal juridique avec le vote par l’assemblée nationale d’une loi portant protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel. En effet, les actes de violence à caractère sexuel, notamment l’atteinte à l’intimité, l’attouchement et le harcèlement sexuel, la pédophilie et le viol dans les institutions éducatives, centres d’apprentissage et de formation professionnelle impactent négativement les études des apprenants et compromettent leur avenir.
Désormais, au Togo, tout auteur d’acte à caractère sexuel sur un apprenant tombe sous le coup de la loi. Pour une grossesse, l’auteur encourt une peine d’emprisonnement de 1 à 5 ans et une amende allant de 1 à 5 millions de francs CFA si l’apprenant à 16 ans. Le double de la peine lui sera infligé si la victime a moins de 16 ans.
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