Dans le cadre des activités programmées dans la Cité ocre et les régions montagneuses du Haut Atlas, une cérémonie riche en couleurs a été organisée samedi dernier à Marrakech par la British Moroccan Society (BMS), en honneur de l’Académie Africaine pour le Développement Ecologique, une Société britannique d’intérêt communautaire (CIC).
Au cours de cette cérémonie, l’accent a été mis entre autres, sur les actions menées par ladite académie pour le développement écologique en Afrique et l’amélioration des conditions socioéconomiques des femmes africaines, en présence des membres du comité de pilotage et du comité consultatif, ainsi que des » ambassadeurs » de l’Académie Africaine pour le Développement Ecologique.
Basée à Londres (Angleterre) et reconnue par le « United Kingdom Social Entreprise Body », l’Académie Africaine pour le Développement Ecologique est née d’une réflexion de plusieurs acteurs et professionnels ayant évolué à l’international dans différents secteurs d’activités. Elle contribue au développement durable du Continent africain.
La BMS a félicité au cours de la cérémonie Sa Majesté le Roi Mohammed VI du Maroc pour les développements remarquables enregistrés par le Royaume dans différents domaines.
» En tant que Société britannique d’intérêt communautaire (CIC), ladite Académie bénéficie d’un statut hybride spécial qui lui permet d’accéder aux avantages des organisations caritatives, de collecter des fonds et d’en recevoir, tout en offrant. Tous les bénéfices de l’Académie sont dirigés vers des communautés de femmes africaines pré-désignées « , a laissé entendre Abdelhamid Khalil, président fondateur de l’Académie Africaine pour le Développement Ecologique.
» convaincue que le Développement durable de l’Afrique ne peut être atteint sans rendre justice aux femmes africaines, pilier essentiel, et sans s’attaquer aux relations et aux disparités entre les sexes qui sous-tendent l’inégalité actuelle, l’Académie se fait un devoir de promouvoir l’autonomisation des femmes en tant qu’actrices agissantes du changement pour le développement durable, en promouvant leurs droits et en leur donnant la possibilité d’acquérir plus de pouvoir et de responsabilité « , a-t-il ajouté.
Pour contribuer à la création d’un environnement favorable à l’évolution des femmes africaines, l’Académie étend son champ d’action au-delà du domaine social, de manière transversale pour contribuer au développement économique, socioculturel et à la protection de l’environnement. L’académie organise à travers cinq départements spécialisés, une kyrielle d’activités axés sur quatre (4) piliers interdépendants du développement durable notamment : Le développement économique, le développement social, la protection de l’environnement et la préservation de la diversité culturelle.
» Pour donner davantage d’efficacité à ses multiples actions, l’Académie s’appuie sur les structures locales des territoires cibles, avec lesquels elle développe progressivement son ancrage territorial. L’Académie a annoncé la mise en place d’une joint-venture avec la Fondation Travel Link au profit des populations de zones montagneuses de l’Atlas afin de faciliter la scolarisation des jeunes filles rurales via, la mobilisation de moyens de transport adéquats et le lancement d’une plateforme e-learning pour l’apprentissage des métiers. » a expliqué M. Khalil Abdelhamid.
L’Académie compte également d’autres joint- ventures régionales en Afrique comme à Dakar (Sénégal), au Togo, à Dakhla dans les provinces du Sud du Maroc, une joint-venture est aussi en cours de création avec l’Université de Pékin pour fournir une formation diplômante portant sur les aspects de l’entrepreneuriat en faveur d’une vingtaine de femmes africaines (étudiantes universitaires ou cheffes d’entreprise).
Pour Sengchanh Ming, vice-président de l’Académie Africaine pour le Développement Ecologique et, président de l’Association des chinois en Europe, » Le caractère universel de l’Académie dont les membres dirigeants sont issus de moult régions du monde confère à cette instance richesse et justesse dans ses actions. L’Académie veille en permanence à hisser le développement africain durable au rang de priorité des priorités, tout en mettant en valeur les atouts humains africains « .
Sengchanh Ming, n’a pas manqué d’extérioriser sa joie et sa grande fierté du choix « pertinent » et « judicieux » du Maroc pour l’annonce de cette Académie, notant que cela trouve toute sa justification dans le rôle majeur que joue le Royaume en tant que porte d’entrée vers l’Afrique ainsi que dans différentes actions menées dans le cadre des efforts du Royaume pour le développement et la promotion de son capital humain.
Ce voyage annuel des membres de la British Moroccan Society (BMS) à Marrakech et dans les zones montagneuses de l’Atlas intervient après une pause de près de trois ans de rupture dûe à la crise de la pandémie de la COVID-19.
La BMS et l’Académie Africaine pour le Développement Ecologique partagent les mêmes principes et valeurs et oeuvrent ensemble en vue de mener au Maroc une série d’activités à caractère social, caritatif et humanitaire contribuant à l’ensemble des efforts engagés par le Royaume pour un développement durable et inclusif.
Ce séjour permis de visiter des associations dans les montagnes du Haut Atlas ayant bénéficié de l’aide de la BMS et aussi de toucher du doigt l’impact positif des actions caritatives sur la population locale.
La BMS est dédiée à la promotion des liens et de la compréhension mutuelle entre les deux Royaumes et la création d’opportunités à travers l’organisation d’une série d’activités caritatives et à vocation sociale, culturelle et éducative entre autres.
Par la même occasion, une cérémonie de remise de Prix aux différents vainqueurs d’un tournoi de Golf a été organisée au profit des membres de la BMS.
Elle a pour missions de faire connaitre le Maroc en Grande Bretagne et vice-versa, de s’intéresser aux cultures marocaine et britannique et au développement des échanges culturels entre les deux pays, de favoriser l’établissement de liens sociaux, commerciaux et économiques, d’encourager les échanges touristiques, et la collaboration sur le plan éducatif et d’organiser des activités caritatives et de collecte de fonds au profit d’associations au Maroc.
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