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Au Togo, l’année 2020 a été marquée par deux évènements majeurs selon le Président de la République

Le Président de la République Togolaise Faure Gnassingbé a dressé jeudi (31 décembre), le bilan de l’année 2020. Une année marquée selon par deux faits essentiels. D’abord, l’organisation de l’élection présidentielle du 22 février 2020, qui l’a reconduit à la tête de la nation avec plus de 70% du suffrage et ensuite l’avènement de la pandémie de la Covid-19.

Dans cette adresse à la nation, le président Togolais a salué, l’engagement et la responsabilité de tous ses compatriotes pour leurs engagements face à cette épreuve qui a touché tous les secteurs de l’économie Togolaise.

« Si nous avons pu faire face à la pandémie en limitant la propagation de la maladie et en atténuant les effets de la crise sur la vie économique et sociale, c’est grâce à l’engagement et au sens de responsabilité de tous. Le personnel de la santé qui s’est retrouvé au-devant de ce front sans précédent, a fait montre d’un courage et d’une mobilisation exemplaires qu’il convient de souligner » a président le chef de l’État.

Faure Gnassingbé annonce avoir donné des consignes au gouvernement pour le pays se procure « dès que possible, des premières doses de vaccin qui seront destinées prioritairement aux personnes présentant des facteurs de comorbidité et au personnel soignant. »

Avec cette pandémie, le président Togolais compte renforcer le système de santé avec un accent sur une formation de qualité au personnel soignant, tout en renforçant le plateau technique et les infrastructures.

Sur le plan de l’éducation, « nous ferons encore preuve de capacité d’adaptation et d’innovation, et mobiliserons les ressources nécessaires pour former la relève et accroître, pour la jeunesse, les chances d’accéder à un emploi décent » martèle-t-il.

D’une manière globale, Faure Gnassingbé entend poursuivre les efforts consentis sur le plan de la sécurité, de la relance économique etc.

Pour ce faire, il appelle les Togolaises et Togolais à se retrouver autour de l’essentiel pour une prospérité partagée en en 2021.




Le grand Lomé soumis à un couvre-feu à partir du 20 décembre 2020

La population du Grand Lomé va fêter la Noël et le nouvel an sous un couvre-feu. D’après le Coordonnateur National de la Gestion de la Riposte à la Covid-19, le colonel Mohaman Djibrill, un couvre-feu sera instauré du 20 décembre 2020 au 03 Janvier 2021 de 22 H à 5 H.

En conférence de presse ce 18 décembre 2020, les autorités ont indiqué que la consommation de boissons sera également interdite dans les bars durant la période du 20 décembre au 03 janvier 2020.

Il est également annoncé un couvre-feu dans les autres villes du pays spécialement pour les 24, 25, 31 décembre 2020 et le 1er janvier 2020 de 23h à 5h.

Le communiqué officiel de cette décision est attendu plus tard.




Togo : la 36ème édition de la quinzaine commerciale annulée

Cette décision est motivée selon les ministres par la montée spectaculaire des cas de Coronavirus ces derniers temps au Togo.  Pour cela, cette foire est annulée sin die dans le but de prémunir la population contre la propagation de la pandémie en ces temps de fête.

Togo : l’État d’urgence sanitaire de nouveau prorogé

L’Assemblée Nationale a adopté ce mardi 15 septembre 2020, le projet de loi relatif à la prorogation de l’État d’urgence sanitaire pour une durée de six (6) mois.

Décrété le 1er avril 2020, par le Chef de l’État Faure Gnassingbé, le gouvernement Togolais obtient encore une fois le feu vert pour prendre par ordonnance les mesures relevant du domaine de loi afin de poursuivre la lutte contre la Covid-19 pour une période de six mois, à compter de ce 16 septembre 2020.

«L’habilitation du gouvernement à prendre par ordonnance les mesures relevant du domaine de la loi, à fin de lutter contre la propagation du coronavirus et protéger la population des risques de contamination, accordée par la loi N°2020-005 du 30 mars 2020 est prorogée pour un délai de six mois, à compter du 16 septembre 2020 » indique le projet de loi.

Selon le chef du gouvernement Togolais, Selom Klassou, cette décision permettra  d’assurer une flexibilité relative à l’allègement des mesures de lutte contre la pandémie de coronavirus au Togo.

« Par cette prorogation, le gouvernement avec tous les acteurs disposent 180 jours pour protéger davantage les patriotes, protéger leur emploi, sauvegarder le parcours scolaire des enfants. 180 jours pour réinventer notre façon de vivre en poursuivant notre développement économique et social » a expliqué M. Klassou.

L’état d’urgence sanitaire a été déjà prorogé par deux fois depuis le 01 avril 2020.




Le Togo est à 72% des cas de guérisons

Au Togo, 1 005 personnes sont déclarées guéries de la maladie du coronavirus à la date du 31 août 2020. Depuis la confirmation du premier cas de la maladie le 6 mars 2020, le nombre de personnes testées positives n’a cessé de s’accroitre.

Six mois après, le pays enregistre 1 400 cas positifs dont 1 005 personnes guéries. Un taux de guérison qui avoisine les 72 %.

D’après les médecins chargés du traitement des cas positifs, le Togo a adopté le protocole du médecin français Didier Raoult. Un protocole qui associe le paracétamol et de la Chloroquine.

« La majorité des cas ont bénéficié d’un traitement symptomatique. Dans ce cas, on traite les symptômes que présentent les malades », nous a confié un médecin.

Depuis quelques semaines, le Togo s’est lancé dans la recherche d’un traitement domestique. Selon nos informations, 4 remèdes seront en essai cliniques sur les patients au cours du mois de septembre 2020.




Université de Lomé : reprise des cours lundi prochain

Les étudiants de l’Université de Lomé sont désormais fixés sur la date de reprise des cours en présentiel. L’institution a, en effet annoncé ce jour, la reprise des cours en présentiel pour les étudiants du grade licence, le 27 juillet 2020.

Pour les responsables de l’université, il s’agit d’une phase d’expérimentation de la mise en œuvre des mesures barrières dans les salles de cours. Sont retenus pour cette phase pilote, (11) établissements.

« Reprise également des activités pédagogiques en présentiel aux grades de Master et Doctorat le lundi 27 juillet 2020. La Bibliothèque Universitaire de Lomé est aussi ouverte à compter de cette date pour les consultations d’ouvrages avec une limitation du nombre des usagers » a précisé l’université de Lomé.

Pour rappel, le 13 juillet dernier, le Gouvernement Togolais a décidé de la réouverture des universités privées et publiques le 15 juillet 2020, après quelques semaines de fermeture à cause de la pandémie de Covid-19.

Trouvez ici les  Communiqués et notes de service




Le Togo totalise 16 décès à la covid-19

Le Togo enregistre malheureusement un seizième décès de la Covid-19. Quelques mois après la confirmation du premier cas, le pays compte à la date du 22 juillet 2020,  806 cas positifs dont 212 personnes sous traitement, 578 guéries et 16 décès.

Pour la journée du 22 juillet, seize (16) des 325 personnes testées sont positives. Ces 16 personnes dont les âges sont compris entre 5 et 60 ans se répartissent comme suit :

  • dix (10) cas parmi les contacts : 1 femme à Djarkpanga dans le district de Mô, 3 femmes à Atakpamé dans le district de l’Ogou, 1 femme à Aného dans le district des Lacs, 2 hommes dans le district III à Lomé, 1 femme et 2 garçons dans le district V à Lomé ;
  • deux (2) cas parmi les voyageurs : 1 femme à Kara dans le district de la Kozah et 1 homme à Elavagnon dans le district de l’Est-Mono ;
  • quatre (4) cas parmi les suspects : 1 homme dans le district I à Lomé, 1 homme dans le district V à Lomé, 1 homme à Aného dans le district des Lacs et 1 homme à Gando dans le district de Oti-Sud.

38 775 tests de laboratoire ont été effectués sur toute l’étendue du territoire national depuis le 06 mars 2020.




L’Université de Kara dévoile les conditions de reprise des cours

Les autorités Togolaises ont décidé lundi dernier, de la réouverture des universités publiques et privées. Quelques jours après cette décision, l’Université de Kara a dévoilé, ce vendredi 17 juillet 2020, au cours d’une rencontre avec la presse, son plan de réouverture.

Il a été question pour les premiers responsables de cette institution de partager avec les medias et la communauté estudiantine, les conditions pratiques de la reprise partielle des activités pédagogiques et académiques.

En effet, l’Université de Kara avait suspendu depuis plusieurs semaines, le déroulement normal de ses activités. Cette cessation momentanément des activités faisait suite à la décision du gouvernement Togolais de fermer les établissements scolaires et universitaires à partir du 20 mars 2020, en vue de limiter la propagation de la pandémie du Coronavirus.  

Dans l’optique d’atteindre ses objectifs, l’institution a instauré le programme de la formation en ligne, démontrant ainsi sa capacité à s’adapter aux situations imprévues. Cette pédagogie à distance a permis aux étudiantes et étudiants de se faire former depuis leurs domiciles. Une expérience qui a abouti à des résultats prometteurs, selon le Professeur Komlan SANDA, président de l’Université de Kara.

« Cette crise sanitaire a permis à l’Université de Kara d’expérimenter la pédagogie à distance. Et on peut dire que c’est devenu une réalité et fait partie de ce qui va désormais se faire à l’université comme le recommande l’UNESCO, la CEDEAO ou encore l’UEMOA » a-t-il déclaré.

Cependant, cette expérience n’a pas été sans difficultés. Plusieurs étudiants ont éprouvé des difficultés à s’adapter à cette nouvelle situation.

Obligée de poursuivre les activités dans le contexte sanitaire actuel, l’université acte donc la réouverture partielle de ses portes. Cette réouverture se fera avec des conditions exceptionnelles. Il s’agit notamment d’une réduction considérable du nombre d’étudiants dans les amphithéâtres, la cohabitation présentielle, tout en respectant la distanciation sociale ainsi que la réorganisation des cours. S’agissant précisément de l’effectif, seul le tiers soit 7 000 sur 21 000 étudiants reprendront les cours.

Aussi, d’autres mesures liées à la réduction et la limitation des étudiants dans les bus, tout comme la suppression de transports au centre-ville pour le campus Nord sont prises.

Du point de vue exclusivement sanitaire, c’est le Doyen de la Faculté des Sciences de Santé, le Dr Déladem AZOUMAH qui a présenté les conditions pratiques à adopter. Ces mesures doivent être rigoureusement mises en œuvre notamment, le port obligatoire des masques, le lavage systématique des mains et le respect de la distanciation sociale.

Pour finir, le Président de l’Université de Kara a invité ses collègues enseignants à plus de solidarité, de fraternité en cette période  exceptionnelle que traverse le Togo.

Pour rappel, les cours vont reprendre de manière effective, le lundi 20 juillet et prendront fin en décembre 2020. Exceptionnellement, cette reprise progressive débutera avec les étudiants en master, suivie de ceux du parcours licence.

Jean CANTCHEKI, Correspondant Togomedia24.com depuis Kara.




Covid-19 : Dix nouveaux cas positifs et 11 guéris ce 14 juillet

Dix (10) des 436 personnes testées sont positives portant le nombre total de cas positifs à 731. Ces 10 personnes dont les âges sont compris entre 11 et 57 ans se répartissent comme suit :

•          sept (7) cas parmi les contacts : 6 hommes dans le district II à Lomé, 1 homme à Sokodé dans le district de Tchaoudjo ;

•          trois (3) cas parmi les suspects : 1 femme à Kara dans le district de la Kozah, 1 homme dans le district III à Lomé et 1 homme dans le district de Golfe à Lomé.

Onze (11) nouveaux guéris ont été enregistrés portant à 528 le nombre total de patients guéris de COVID-19.

Le nombre de décès reste inchangé à 15.

Le nombre de cas actifs est de 188.

Un total de 36277 tests de laboratoire ont été effectués sur toute l’étendue du territoire national.




UE-Togo « Nous sommes très engagés dans les travaux d’infrastructures » Bruno Hanses

Bruno Hanses, chargé d’affaires a.i. de la délégation de l’Union européenne fait le point de la coopération avec le Togo.

L’Union européenne est un des partenaires importants du Togo depuis plus de cinquante ans. Au Togo, la délégation européenne est active dans plusieurs domaines, santé, environnement, droits humains, réforme de la justice, agriculture. Dans cet entretien le chargé d’affaire Bruno Hans, nous livre ses impressions sur l’état de cette coopération avec le Togo.

Monsieur le Chargé d’affaires, les relations de coopération entre le Togo et l’Union européenne sont au beau fixe. Quels sont les principaux axes  de la coopération actuelle ?

Merci de me donner cette opportunité de présenter l’état de la coopération entre l’Union européenne et le Togo. Vous l’avez bien dit : cette coopération est très étroite et nos relations bilatérales sont excellentes. Nous avons beaucoup d’intérêts communs – la paix et la sécurité, le développement économique et social, la promotion du commerce et la création de l’emploi, la lutte contre les changements climatiques, l’ancrage de la démocratie et de l’état de droit – et l’Union européenne est prête à travailler ensemble avec nos partenaires togolais dans tous ces domaines. Nous avons récemment fait le point sur le suivi du premier Forum économique Togo-UE qui a eu lieu en juin 2019. Tout cela est très encourageant et nous donne confiance pour l’avenir de nos relations. Ces dernières années, donc entre 2014 et 2020, l’Union européenne a énormément investi dans la consolidation de l’Etat, y compris la réforme des finances publiques et des statistiques, le climat des affaires, la décentralisation, l’accès à la justice, le renforcement des capacités de la société civile. De même, nous sommes très engagés dans les travaux d’infrastructures, en particulier l’eau et l’assainissement ainsi que le secteur clé de l’énergie. Enfin, nous avons commencé à nous impliquer avec beaucoup de succès dans la promotion de l’agriculture biologique, notamment dans les filières de l’ananas et du miel. Je crois que dans la prochaine phase de la coopération UE-Togo (2021–2027) beaucoup de ces programmes vont continuer, mais avec un accent encore beaucoup plus important sur la croissance inclusive et la création de l’emploi, surtout pour les jeunes et les femmes, en phase avec les priorités du Plan National de Développement du Togo.

Depuis la reprise de la coopération entre l’UE et le Togo, quels sont les principaux investissements faits et dans quels domaines ?

Vous voyez partout dans le pays des réalisations qui témoignent de ce que l’Union européenne et ses partenaires de mis en œuvre ont réalisé. Vous avez le 4e Lac de la ville de Lomé inauguré en 2018, les nombreux ouvrages d’assainissement et d’accès à l’eau potable réalisés sur toute l’étendue du territoire, l’appui au secteur de l’énergie qui est incontournable dans la stratégie de développement du Togo, la modernisation du secteur de la justice, l’appui aux communes et aux collectivités locales, et j’en passe. Le Togo a également bénéficié de plusieurs programmes thématiques et régionaux, afin d’accompagner des interventions dans les domaines des droits de l’homme, de la lutte contre le changement climatique, la lutte contre la criminalité, la migration, le transport, le commerce et l’intégration régionale, et la compétitivité. Toutes ces investissements de l’Union européenne ne sauraient cependant pas occulter une réalité cruciale : il appartient en effet au Gouvernement togolais, à tous les acteurs du développement et au peuple togolais dans son ensemble d’aller de l’avant et de faire du Togo un pays émergent. L’Union européenne restera un partenaire constant et fiable pour appuyer ces efforts.

Dans le cadre de la COVID 19, vous avez apporté un appui à la CNGR COVID-19 et aux médias du pays. Que pensez-vous de la sensibilisation sur le terrain à travers votre soutien ?

Nous sommes très satisfaits de ce qui se fait en général au Togo pour lutter contre cette pandémie. Sous le leadership du Chef de l’Etat, le Gouvernement a pris très tôt la mesure de la situation et a adopté une riposte adaptée à la dangerosité de la menace. L’Union européenne a apporté sa contribution, d’une part, sous forme d’un appui budgétaire qui va directement dans le trésor de l’Etat et, d’autre part, à travers des appuis directs à la Coordination nationale de gestion de la riposte (CNGR). Le projet avec les médias s’inscrit dans ce cadre. Nous sommes heureux de voir que le message passe sur le terrain. Et il faut féliciter l’ensemble des médias membres de la plateforme pour leur engagement sans faille.

La santé est une composante importante pour le développement dans nos pays.  Quels sont les principales composantes de votre dotation en matière de santé au Togo ?

La santé en elle-même ne fait pas partie des axes prioritaires de notre coopération avec le Togo. Mais nous avons récemment appuyé un projet avec l’ONG AIMES-AFRIQUE pour des missions médicales à l’intérieur du pays. Nous avons débloqué à la faveur de la crise de la COVID-19 une enveloppe de 2.4 millions d’euros pour réhabiliter des centres médicaux, acheter des ambulances, fournir un accompagnement psychologique aux personnes touchées directement ou indirectement par la pandémie etc. L’Allemagne, la France et la Chambre européenne de commerce au Togo (EUROCHAM) soutiennent également cet effort dans le cadre de ce que nous appelons la « TEAM EUROPE ». Et bien que le secteur de la santé ne soit pas un des secteurs principaux de notre coopération avec le Togo, plusieurs actions que nous menons ont un impact majeur sur la santé des populations, comme les programmes eau et assainissement dans lesquels l’UE a investi plus de 100 milliards de FCFA au cours des dernières années. Comme vous le savez, les maladies liées à l’impossibilité d’accéder à des sources d’eau potable sont une des premières causes de mortalité en Afrique subsaharienne.

Les médias sont aussi, des acteurs importants dans la consolidation de la paix et de la démocratie au Togo. Vous avez donné un appui pour la sensibilisation présentement dans le cadre de la COVID 19. Y a –t-il d’autres actions que vous prévoyez mener en direction des médias dans les prochains mois en vue de renforcer ce secteur dans notre pays ?

La France fait beaucoup pour aider les médias togolais à réussir le pari de la modernisation. Il y a le projet de formation et d’appui au secteur de l’audiovisuel et des médias (PROFAMED) en cours d’exécution et qui permet à des dizaines de journalistes de se former. Comme je l’ai indiqué plus haut, l’UE, la France et l’Allemagne coordonnent leurs interventions au Togo. Et nous n’hésiterons pas à appuyer les médias à l’avenir lorsque des  initiatives entreront dans les plans de notre coopération.

Plateforme@desmédias UE-Togo